Archives de catégorie : Sport

Tennis homme: évolution de la taille du top 8

En 2018, j’ai listé la répartition de taille et d’âge du top 100 en tennis masculin. Voici maintenant l’évolution de la taille du top 8 (en centimètres) de 2000 à 2023. J’ai pris en compte les 8 joueurs qualifiés en fin de saison pour les masters/finals (même si ils sont forfaits). L’échantillon est très petit et le moindre joueur peut faire largement varier la moyenne d’une année, mais on voit une grosse tendance.

Le sport de haut niveau est forcément fortement lié aux caractéristiques physiques des athlètes qui sont optimales pour leur discipline. Cela a fini par quasiment faire disparaître tout intérêt que je peux avoir pour celui-ci. Au début des années 2000 il y avait moult joueurs ATP de premier rang proche de 1m80, maintenant c’est vraiment l’exception. Difficile pour moi de m’identifier à des athlètes qui de base sont tous beaucoup plus grands que la moyenne des gens. Combien de personnes de 1m90 croisez vous au quotidien? Sûrement très peu.

L’uniformisation du style de jeu a également beaucoup joué sur cette lassitude.

Allianz, l’assurance hors la loi (fin)

Un homme de 50-60 ans en costume sombre et au crâne dégarni dans un couloir de tribunal sombre entouré de deux policiers états-uniens. Un logo Allianz en bas à droite
Allégorie: défaite d’une compagnie sans morale devant la justice.

Ma lutte judiciaire (gagnée) contre Allianz vient de prendre fin: l’huissier vient de m’envoyer les derniers règlements dus par Allianz, les rois du silence. Je relate dans cette page comment Allianz ne réagit ni aux lettres recommandées, ni aux convocations au tribunal, ni au jugement communiqué par huissier.

Vous ne voulez pas encourager le pot de fer contre nous simples individus pots de terre? Ne vous assurez pas chez Allianz.

Ce que je ne savais pas sur le cyclotourisme

Dessin dans le style Makoto Shinkai: un·e cycliste portant une casquette et debout avec son vélo entre les jambes sur une piste étroite encadrée de murets et rambardes. Le chemin descend la pente abrupte d'une colline. La personne semble admirer la vue sur une ville côtière en contrebas. La végétation est verte et le ciel bleu avec des nuages indiquant un temps venteux.
La grande aventure du cyclotourisme!

Voila des choses que je me suis rendu compte qu’une fois sur la route.

  • Ne pas surestimer la distance qu’on peut faire lors d’une journée, ni sous-estimer la fatigue et les douleurs qui peuvent s’accumuler au fil des jours. Je pensais au départ que si je pouvais faire sans problème 100km un jour de week-end, je pourrais faire une distance un peu plus courte (ex: 75km) chaque jour de mon trajet. Sauf que pendant un voyage:
    • On n’est plus aussi frais par la suite qu’au premier jour.
    • On peut avoir le vent de face toute la journée, voire pendant plusieurs jours, et ce n’est plus du tout le même effort.
    • On peut se tromper de route ou vouloir faire un détour.
    • Ou partir plus tard le matin. Ou prendre le temps de visiter des lieus touristiques, se baigner, ou juste s’arrêter admirer le paysage.
    • Quand je suis le nez dans le guidon, je n’arrive pas à apprécier le paysage. À 15-20 km/h, j’ai l’impression d’en profiter.
    • On est plus chargé que lors d’une sortie à la journée, donc plus lourd, et moins aérodynamique. Je me contente de 2 sacoches arrières Ortlieb Backroller Classic bien solides et étanches (je recommande!), mais certains ont aussi des sacoches avant, une tente sur le porte-bagage et/ou une remorque.
    • Les pépins physiques sont plus embêtants quand les jours d’efforts s’enchaînent. Lorsque j’atteins ma limite physique, je commence à avoir mal au genou, et enchaîner les jours avec cette douleur est pénible.
  • Prendre en compte l’état de la piste cyclable. Sur les itinéraires des Eurovelo 1 (et sa partie Vélodyssée le long de la côte Atlantique), et Eurovelo 6 (Loire et Danube), de nombreuses portions sont des chemins de terre et de gravillons. Certains courts passages sont faits de pavés. Avec des roues de VTC aux pneus quasi-lisses (ce qui est mon cas, j’ai utilisé mon vélo du quotidien), c’est peu agréable. Cela doit être l’enfer avec un vélo de route. On ne roule pas à 30km/h sur ces portions.
  • Être bien étanche, c’est indispensable. Rouler sous la pluie pendant des heures c’est possible si on a des sacoches étanches. Marques couramment recommandées: Ortlieb et Vaude. C’est plus cher, mais c’est solide et c’est fabriqué en Allemagne (pas par de pauvres exploités d’Asie du Sud-Est). Les Backroller Classic ont un système où la fermeture s’enroule pour être bien étanche, comme avec des sacs de sports nautiques (maintes fois on m’a demandé si je faisais de la plongée, du bateau ou du kayak 😀). Avec en plus une veste à capuche et un pantalon de pluie couvrant les chaussures, on reste au sec, c’est magique.
  • Avoir un garde-boue. Je n’en ai pas (en fait j’ai un pauvre modèle Décathlon simple qui ne tient pas bien donc que je n’ai pas emporté). Je pensais en bricoler un sur mon porte-bagage avec un sac poubelle et de l’adhésif, mais je n’ai pas anticipé la pluie ce jour-là. Au final, le vélo était bien crade.
  • Avoir les outils nécessaires pour les différents déboires. Si vous avez un problème technique et que vous êtes loin de tout magasin de vélo, ça risque d’être très embêtant pour votre périple. J’avais limité mon matériel à un multi-tool, une pompe, 2 chambres à air, un pneu, des démontes-pneus, des ciseaux, des câbles de freins et de vitesses et de l’adhésif. Cela m’a suffit, mais il me faudrait aussi de quoi réparer la chaîne. J’ai croisé un cycliste du coin qui avait endommagé sa chaîne, et si j’ai un dérive-chaîne dans mon multi-tool, je n’avais pas de maillons de rechange. Heureusement un autre voyageur en avait.
    Pour la prochaine fois, je pense avant de partir m’entraîner à démonter ou réparer les différentes parties qui peuvent poser problème (ex: changer le câble de frein).
  • Il n’y a pas de consignes à bagages dans certains lieux touristiques (ex: la dune du Pilat). J’ai vu plusieurs fois que certains laissent leurs sacoches sur le vélo, moi je ne suis pas rassuré.

En tous cas, mes deux voyages le long de la côte Atlantique et le long de la Loire ont été de très bonnes expériences (et en plus c’est écolo). Je recommande.

Conseil selle pour cyclotourisme: SMP TRK Medium (non-gel)

Pour un voyage à vélo, les selles en cuir, notamment la Brooks B17, sont plébiscitées. Je n’en ai pas acheté une parce que je ne voyage pas souvent, elles sont plus chères (au moins 100€) et les selles en cuir craignent la pluie (il faut les protéger avec un couvre-selle). Je me suis tourné vers une SMP TRK Medium (version sans gel) qui est également populaire et que je recommande, plutôt qu’une selle avec gel.

Ma selle de remplacement de mon VTC, une Giant Contact Confort+ avait subi des petites coupures qui commençaient s’agrandir et laisser sortir le gel. Comme elle avait tendance à me donner des sensations de brûlures lors de ballades ou lors d’un voyage cyclo-touristique le long de la Vélodyssée, j’ai songé à la remplacer.

Une selle de vélo noire de type gel avec fissure dans la longueur, réparée tant bien que mal avec de l'adhésif noir

Dans les forums, les selles en cuir sont très souvent citées par les voyageurs. En synthétique, c’est la SMP TRK Medium que j’ai vu plusieurs fois (attention, il y a une version gel). Contre-intuitivement, les selles avec gel sont déconseillées dans les forums de voyageurs, ce qui peut expliquer mon inconfort pendant des journées de pédalage avec la selle gel Giant. Certains leur reprochent à leur forme de finir par s’affaisser.

Lors de mon dernier voyage (15 jours avec 50km par jour), la SMP TRK a été satisfaisante. J’ai par contre eu quelques petites irritations/lésions qui ont provoqué des sortes de petites boules, qui ont disparues après le voyage. Un peu inquiétant mais pas vraiment douloureux. Cela est peut-être plus dû soit au réglage de ma selle (avant-arrière) ou bien aux types de vêtements que je portais (pas de cuissard mais un short de jogging et des boxers et slips classiques).

Une selle de vélo de type sportif avec des logos SMP, TRK et de drapeau italien. Elle semble relativement étroite mais plus large à l'arrière. Elle est creusée par une fente centrale sauf à l'avant.

En fait, maintenant je ne vois pas l’intérêt d’une selle gel: au quotidien les vertus de tel ou tel type de selle seront limitées vu la brièveté du trajet, et pour les voyages le gel n’est pas recommandé.

Mise à jour après un an

Le plastique s’en fendu sur 4 cm dans la partie intérieure. Un an, cela fait peu. Après 6 mois, une simple réparation à la colle tient bien.

Un cyclotouriste, montre qu’après 7500km et 15000km la sienne s’est vraiment bien dégradée. Pour lui le confort a diminué mais reste toujours très bon.

Le centre d'une selle de vélo sportive vue de 3/4 du dessus, avec deux fissures à l'intérieur de la fente centrale.
Le centre d'une selle de vélo sportive vue de dessous, avec deux fissures à l'intérieur de la fente centrale. Une mesure de 4cm est indiquée en rouge.

Accident de vélo-voiture sans blessure et délit de fuite

Dans une rue, devant un bâtiment qui pourrait être un tribunal, un homme en costume de juge anglais tenant des documents pliés. Il a des cheveux blanc un peu bouclés ou bien c'est une perruque. Il porte des lunettes et regarde devant lui d'un air confiant. Flou au second plan se trouve un vélo.
La loi est dure, mais c’est la loi (de la jungle).

Récemment un automobiliste m’est rentré dedans par derrière alors que j’avais ralenti pour céder la priorité à droite à une autre voiture. Je n’ai pas été blessé, mais il a roulé sur ma roue arrière, m’a accusé d’être en tord, a refusé de faire un constat et est parti. Voici les conseils que je peux vous donner dans un tel cas:

  • Si vous êtes absolument sûr que vous n’êtes pas blessé, alors la résolution est sensée se faire à l’amiable. Si il y a le moindre doute de blessure, je dirais qu’il faut appeler les pompiers ou la police. De ce que j’ai compris, la loi Badinter ne s’applique que si il y a blessures.
  • Restez courtois, constructif et factuel (mais ferme). Si vous êtes agressif, le fautif pourra argumenter sur la forme de vos paroles pour faire diversion.
  • Rassemblez des preuves. Si les véhicules sont encore dans la position de l’accident et que la sécurité le permet, prenez des photos.
  • Si il y a des témoins, prenez leurs coordonnées. Ça ne coûte pas grand chose, et si l’automobiliste est par la suite de mauvaise foi, ce sera très utile.
  • En cas de refus de constat (il est légal de refuser de faire un constat amiable, mais la réparation du préjudice est obligatoire):
    • Prendre immédiatement la photo du véhicule, de la plaque et de l’automobiliste.
    • Je pense qu’il est primordial d’aller noter les coordonnées de l’assurance visible à l’avant de la voiture (car c’est l’assurance qu’il faudra contacter)
    • Demander les noms et coordonnées du conducteur.
  • Si l’automobiliste part sans donner ses coordonnées, il faudra le retrouver. Si votre vélo est assuré (ce n’est pas le cas de mon assurance habitation), votre assurance devrait faire les démarches de recherche à partir de la plaque d’immatriculation ou de l’assurance, puis celles auprès de l’assurance de automobiliste.
  • Par contre, si vous n’êtes pas assuré, ce sera à vous de faire les démarches de recherche, puis des démarches de déclaration et d’indemnisation auprès de l’assurance adverse. Comme seules les assurances, les administrations et la police ont accès aux fichiers des assurances, la recherche passera par une plainte. La police pourrait vous refuser le dépôt de plainte avec l’argument que sans blessure il s’agit de procédure civile et non pénale, et également que vue que l’auteur s’est arrêté il n’y a pas délit de fuite (article 434-10 du code pénal), et donc qu’il faut porter plainte par courrier auprès du procureur. Selon cet article (voir en bas), une cour de cassation a condamné (arrêt du 18 octobre 2017) une automobiliste qui s’était arrêtée, avait vu les dégâts et était repartie (sa plaque avait été notée par un témoin), donc vous êtes en droit de porter plainte au pénal. C’est aussi l’analyse de la Mamut (« S’il refuse de vous communiquer ces informations indispensables, et même s’il a immobilisé son véhicule, l’automobiliste commet un délit de fuite. »). Selon l’article R231-1 du code de la route, « Tout conducteur ou tout usager de la route impliqué dans un accident de la circulation doit: Lorsque l’accident n’a provoqué que des dégâts matériels, communiquer son identité et son adresse à toute personne impliquée dans l’accident ».
    Si la police refuse de prendre votre plainte (j’ai essuyé 2 refus au commissariat), vous pouvez arguer de la condamnation ci-dessus, et également que selon l’article 15-3 du code de procédure pénale « Les officiers et agents de police judiciaire sont tenus de recevoir les plaintes déposées par les victimes d’infractions à la loi pénale ».
  • Si on ne veut toujours pas prendre votre plainte, vous pouvez faire une pré-plainte en ligne.
    • Avantages: vous pourrez formuler calmement les faits, et la police sera dans l’obligation de vous recevoir. Quand vous serez reçu, vous aurez peut-être moins d’attente et l’écriture du texte de la plainte sera plus rapide.
    • Inconvénients: il faut bien scruter ses e-mails (j’ai reçu une réponse le lendemain, mais classée dans les spams par Free, et je ne l’ai vu que 2 semaines plus tard), si l’e-mail de réponse vous demande de rappeler cela peut être la galère à avoir le service (après 1h30 de tentative un lundi, on m’a dit de rappeler le mercredi, et là encore j’ai dû faire de nombreuses tentatives). Le bureau n’a l’air d’être ouvert que pendant les heures de travail, donc j’ai accepté le premier créneau libre (le lundi matin suivant) et ai pris une demi-journée de congé. Je me demande comment font ceux dont le travail ne permet pas de passer des plombes au téléphone et de s’absenter du boulot.

Épilogue temporaire: Je suis sans vélo, je ne peux le réparer car c’est à l’assurance de l’automobiliste de le prendre en charge, mais selon le policier qui a pris ma plainte je dois m’attendre à plus de 6 mois pour l’enquête.

Tennis: quelques stats sur les sets

Gros plan sur une vieille calculatrice sale posée sur un court de tennis en terre battue près d'une ligne. Les chiffres sur les boutons ne sont pas dans l'ordre et l'affichage LCD ne montre pas que de vrais chiffres.
Je suis personnellement allé compter chaque set de chaque match entre 2010 et 2017.

Pour les périodes 2010-2017, voila les chances en Grand Chelem de gagner après avoir perdu les 2 premiers sets, ou le premier set:

  • Open d’Australie: 5.9%, 21.1%
  • Roland Garros: 5.2%, 19.8%
  • Wimbledon: 5.8%, 22.2%
  • US Open: 6.9%, 21.1%

Après perdu les 2 premiers set et gagné les 2 suivants, les chances de gagner sont très variables selon les années, mais en moyenne cela donne:

  • Open d’Australie: 57.3%
  • Roland Garros: 53.8%
  • Wimbledon: 56.9%
  • US Open: 63.8%

Après 3 sets en en ayant perdu 2, les chances de gagner le quatrième sont:

Open d’AustralieRoland GarrosWimbledonUS Open
Perdu-Perdu-Gagné57.3%53.8%56.9%63.8%
Perdu-Gagné-Perdu41.0%30.8%38.0%33.1%
Gagné-Perdu-Perdu35.5%31.7%37.2%37.5%

Dans les tournois en 2 sets gagnants, les chances de victoire après la perte du premier set sont de 18.8% (à peu près la même chose sur terre et sur dur).


Dans les tournois en 2 sets gagnants, une fois arrivé au 3ème set, les chances de remporter le match sont de:

  • 47.4% si on a gagné le premier set et perdu le second.
  • et donc de 52.6 si on a perdu le premier set et gagné le second.

Il n’y a eu que 9 double-roues de bicyclettes (dont 3 à des pauvres invités de Doha). David Goffin en a subit et infligée une.


En Grand Chelem, voilà les chances de remporter le match après avoir gagné le premier set sur un score donné:

Open d’AustralieRoland GarrosWimbledonUS Open
6-088.2%90.0%100.0%90.0%
6-185.5%92.7%90.0%88.4%
6-280.0%89.7%86.0%82.9%
6-384.0%84.1%78.6%78.0%
6-476.9%71.7%76.2%76.9%
7-576.6%77.8%78.1%79.6%
7-670.4%69.0%70.4%73.4%

Taille et âge des joueurs tennis ATP

Image inspirée du Seigneur des anneaux de Peter Jackson. Gimli semble en train de faire une volée avec une raquette au cadre noir épais. Il semble très concentré. Il porte une longue et épaisse barbe marron, un bandeau et des poignets bordeau.
Gimli n’a jamais admis que la taille compte au tennis.

Voici la répartition des tailles dans le top 100 ATP. Taille moyenne: 1m87. Taille médiane: 1m88

Une courbe de fréquence de taille dont le pic est nettement à 1m88.
  • Moyenne des joueurs de 1 à 50: 1m87,9
  • Moyenne des joueurs de 50 à 100: 1m86,6
  • Moyenne des joueurs de 1 à 50: 1m89,9
  • Moyenne des joueurs de 51 à 100: 1m86,6
Une courbe de fréquence d'âge dont les valeurs les plus hautes sont entre 25 et 30 ans.

Âge moyen: 28,2. Âge médian: 28. L’âge moyen varie peu avec le classement dans le top 100.

Difficile de faire une corrélation entre l’âge et la taille vu la faible taille de l’échantillon.

Mise à jour: cet article intéressant montre l’évolution de la taille des joueurs depuis trente ans. Comme disait je-ne-sais-qui, l’avenir du tennis est aux joueurs d’1m95 qui se déplacent comme des joueurs d’1m75.

Que gagnent les joueurs de tennis pro?

Être joueur de tennis professionnel permet-il une vie d’opulence? Réponse courte: ça dégringole vite, et au delà de la 150ème place une fois tous les frais décomptés il ne reste pas grand chose. Si l’hébergement est souvent fourni, pas de tarif avantageux pour les billets d’avion: on ne sait jamais quand on va rentrer. Compter bien sûr tous les frais/cotisations/impôts d’un travailleur indépendant. À ce niveau là, pas d’entraîneur à plein temps, et évidemment pas de médecin/kiné qui suit en régulièrement comme c’est pour le cas au sommet de la hiérarchie.

Un article intéressant sur les joueurs de challengers/futures, et un autre. Les joueurs de foot ou de basket ayant le même « classement » mondial vivent sur une toute autre planète.

La table ci-dessous liste les revenus en tournois des 300 meilleurs joueurs mondiaux masculins en simple pour 2016 (triés par revenus, pas par classement). Seuls les joueurs les plus médiatiques gagnent vraiment de l’argent de leurs sponsors. Les autres peuvent au mieux avoir du matériel gratuit, ou bien faire en plus des compétitions moins prestigieuses comme des matchs interclubs ou des tournois nationaux.

ClassementRevenus
1$16 349 702
<25$1 362 807
<50$784 077
<75$512 949
<100$349 758
<125$219 710
<150$146 256
<175$103 126
<200$74 589
<225$59 186
<250$40 892
<275$26 770
300$11 028

Écouteur sports: Jabra Sport Pace ou Plantronics BackBeat Fit

J’ai pu tester ces deux modèles, cherchant un casque dont le fil ne m’encombre pas quand je vais courir et qui tiennent bien en place. Les deux sont Bluetooth et dans les 90€ environ.

Résumé: Aucun des deux ne me convainc vraiment. Le Plantronics est pour moi le casque de tous les jours parfait, mais assez désagréable pour le sport (enfin, peut-être pas pour du vélo d’appart…). Le Jabra est plutôt bien pour courir, mais presque uniquement pour ça.

  • Plantronics BackBeat Fit:
    • Bien:
      • Solidité: La construction a l’air bien solide. Avec son tour-de-cou bien épais je n’ai pas peur qu’une jointure de câble s’abîme. Le cache du connecteur USB (pour la recharge) a l’air bien solide.
      • Confort: L’écouteur m’a un peu fait mal au début (peut-être avais-je le conduit irrité), problème que je n’ai plus ressenti par la suite. Porté en environnement non-sportif, je l’oublie totalement (littéralement!): aucun frottement sur mon coup ou mes oreilles. C’est vraiment magique.
      • Ergonomie: Il faut un peu d’habitude pour l’enfiler rapidement, mais avec l’habitude je peux le faire machinalement. Le câble semi-rigide ne s’emmêle jamais (on sort le casque de la poche et s’est posé). Les deux boutons pour faire pause, éteindre et augmenter/diminuer le son se révèlent bien pratique. La voix indiquant l’allumage et le taux de charge est pile au bon volume.
      • Autonomie: Longue.
    • Pas bien:
      • Pendant le sport: Nettement moins bien. Je n’arrive pas à faire tenir les deux oreillettes correctement. Il y en a toujours une qui finit par sortir et c’est énervant. D’autre part, je l’avais choisi pour l’isolation limitée de ses écouteurs (afin d’entendre les voitures en traversant la route), mais au final l’isolation n’est pas suffisante: dès qu’il y a un bruit de circulation à proximité ou du vent, je n’entends plus vraiment la musique.
  • Jabra Sport Pace: (un peu l’inverse)
    • Bien:
      • Pendant le sport: L’isolation est assez bonne vu la nature des écouteurs. Ceux-ci tiennent mieux dans mes oreilles, mais il y en a toujours un qui finit toujours par glissement lentement (sans sortir complètement comme le Plantronics). À ce moment là, le volume ressenti diminue, je perds la sensation d’être dans ma bulle et je dois essayer de les recaler.
    • Pas bien:
      • Solidité: Avec leur câble « classique » de tour de cou, ils n’inspirent pas confiance, et je sens qu’il ne faudra pas tirer brutalement dessus pour les sortir du sac. Le cache USB en caoutchouc a l’air vraiment fragile: son attache est trop proche du connecteur et donc il faut le plier à 90°. D’autre part, il n’est pas facile à ouvrir (il faut des ongles).
      • Confort: Bonne déception une fois habitué au Plantronics: je ressens en bougeant la tête soit le frottement du câble dans le cou, soit celui des écouteurs dans les oreilles (ce qui donne des sons parasites typiques des intras).
      • Ergonomie: Le volume de la voix est bien trop fort (niveau « désagréable ») par rapport à mon volume d’écoute normale. On ne peut régler le volume que lorsque du son est en train d’être joué, ce qui est super nul si vous écoutez des sons assez courts (comme dans Anki). Les contrôles sur le câble (3 boutons) sont moins pratiques, mais ce n’est pas rédhibitoire. Pour le moment j’ai dû mal à l’enfiler et l’enlever rapidement (pas terrible quand quelqu’un vous parle).
      • Autonomie: Il faut recharger assez souvent. C’est à dire qu’il ne faut pas compter sur une journée d’écoute au bureau.

Si vous êtes comme moi victime du syndrome du casque qui tient mal, alors attendez-vous à la possibilité qu’aucun ne vous satisfasse. Triste.