Pour cause d’usure, j’ai dû changer mes chaussures de jogging et cela m’a amené à la pénible recherche d’une paire fabriquée dans des conditions décentes.
Continuer la lectureArchives de catégorie : Société
La Redoute est déloyal avec les données personnelles
J’ai reçu une pub d’une chaîne d’opticiens par courrier postal. En leur écrivant, ça venait de la société marketing Dataneo qui l’avait obtenu de La Redoute.
Comme je doute avoir coché par erreur l’acceptation de réutilisation de mes données, j’imagine que La Redoute a recueilli mon consentement de manière illégale ou déloyale, sûrement avec des cases de refus décochées par défaut (illégal). Je vais éviter de racheter chez eux.
L’épargne éthique toujours en berne
Mes récentes recherches me donnent toujours l’impression que les offres d’épargne dites « responsables » (surtout les fonds d’investissement labellisés) ne sont que marginalement différents des offres classiques. Bref, elles ne font pas avancer la transition écologique.
SNCF Connect, Booking.com: déloyaux pour obtenir le consentement au spam
À la fin du processus d’achat de billet SNCF, voilà donc que le formulaire contient une option activée par défaut de recevoir des communications commerciales du spam par défaut.
Ne pas recevoir d’offres ou de réductions de la part de SNCF Connect pour voyager en France ou en Europe
Oui, l’œil peu attentif (qui a déjà dit non à la location de voiture et à l’assurance du billet par ces filous d’Allianz) croira peut-être que le spam est désactivé par défaut à cause de la couleur grise du bouton. Mais non, par la force fourbe de la double-négation, par défaut on refuse de ne pas recevoir de spam.
J’ai écrit ceci à leur support, mais je crois que si ils mettent en place un formulaire déloyal, alors je ne dois pas compter sur une rectification de bonne volonté.
À la fin du parcours d’achat de billet, dans un formulaire l’option « Ne pas recevoir d’offres ou de réductions de la part de SNCF Connect pour voyager en France ou en Europe » est grisée et désactivée par défaut. Cela veut dire que par défaut, le client va recevoir ces communications commerciales. C’est une manière déloyale d’obtenir le consentement de l’utilisateur et je pense que cela est illégal. Cela me donne une image encore plus mauvaise de SNCF Connect. Merci de respecter le RGPD.
Du côté de Booking.com, également une case spam cochée par défaut: « Oui. j’accepte de recevoir des e-malls marketing comprenant des offres, des idées de voyage et des informations sur les produits et services proposés par Booking.com ». Voila qui me fera utiliser un site de réservation concurrent à chaque fois qu’il y en a un.
Comment continuer une plainte auprès de la CNIL?
J’ai effectué une plainte contre un spammeur (qui mentionne ses références de déclaration CNIL et son contact). J’ai fait une demande en ligne, mais après que la CNIL ait contacté la société Mediazur (auteur du spam) et que celui-ci m’ait donné comme source de mes données une site web dont je n’avais jamais entendu parler et une IP qui ne m’est pas associée (propriété d’Orange, pas de mes fournisseurs d’accès), la CNIL me propose de les contacter si la réponse n’est pas satisfaisante. Mais elle n’indique pas comme continuer ma demande. C’est dans un forum de consommateurs que j’ai eu ma réponse. La démarche est également décrite chez GuiGui’s Show. Le formulaire de contact est ici: https://www.cnil.fr/fr/webform/nous-contacter.
Train et région PACA: +60% pour les télétravailleurs
La région « Sud » (un nom aussi approprié qu’« Amérique » pour désigner les États-Unis) doit avoir besoin d’argent. La carte « Zou 50-75 » (30€ par an) a pris fin. Elle permettait d’acheter des billets par 10 à -75% (par rapport au plein tarif) pour un trajet prédéfini (maison-travail pour la plupart), d’avoir -50% sur les autres trajets et pour des accompagnants. Maintenant, pour 2 jours par semaine, il n’y a plus qu’une offre « Zou! Mensuel Flex », avec seulement 55% (10 trajets dans le mois) ou 65% (20 trajets) de réduction, ce qui représente dans mon cas une augmentation de 40% (sans compter l’argent auparavant économisé pour des ballades du week-end).
Deux histoires de corruption
Troubles au club de tennis
Il y a une dizaine d’année, j’étais membre d’un club de tennis et un épisode m’a donné un exemple concret de gestion trouble, que j’imagine typique du Sud-Est.
La direction du club (une association loi 1901) avait un contentieux avec le prof principal du club (qui gérait les différents cours, les autres profs étant ses subalternes). L’affaire avait été portée au tribunal (de nombreux joueurs étaient venus pour le soutenir). Les casiers des professeurs ont été vidés par un huissier.
Une plainte avait été portée par le prof pour séquestration contre la personne chargée de l’accueil, cette personne ayant enfermé sur les courts professeurs et enfants pendant quelques minutes.
Plus tard, cette même personne avait coupé les éclairages, empêchant les adhérents de jouer en soirée.
La direction du club organisera ensuite une réunion d’information.
- Elle se fait en la présence d’un huissier (au frais du club, donc des adhérents). Justification: un ancien membre du club les aurait menacés par le passé, et donc l’huissier notera toutes les prises de paroles.
- Un des dirigeants clame la paternité de la coupure de l’éclairage, arguant que le prof profiterait gratuitement de l’éclairage (bien plus puissant et coûteux qu’un éclairage d’intérieur il faut le dire). Hem hem.
- Interrogé sur les assemblées générales du club (dont les dirigeants sont sensés être composés de membres fondateurs présents à vie et d’autres membres élus), le dirigeant indique avoir fait paraître une notice d’information dans un journal local (dont il tait le nom, alors qu’il y a un seul gros journal local). Étant adhérent depuis des années, je n’ai jamais vu d’affichage à ce sujet dans le club, et personne n’a entendu parlé de comptes rendus. Je suppose que la gestion du club s’est toujours faite entre les « membres fondateurs » et le chef des profs.
- D’ailleurs, le président d’honneur (inactif) était un ancien grand ponte politique. Et les membres fondateurs comptent deux de ses enfants.
Quelques semaines plus tard, le club sera fermé soit disant par manque de personnel (l’employé mentionné ci-dessus étant en fait fonctionnaire municipal détaché au club, sûrement rapatrié au sein de la municipalité). On se retrouve tous sans club jusqu’à ce que les dirigeants ou la justice le décident.
Il se disait (sans possibilité de le vérifier) qu’un des dirigeants (enfant du grand ponte) était également fonctionnaire municipal de haut grade et grassement payé par le club (de manière disproportionnée aux moyens du club), et dont la présence était réputée très faible par les adhérents. Cela sentait l’emploi fictif.
J’avais écrit à la mairie (qui possède les terrains et déléguait donc deux fonctionnaires) qui avait botté en touche.
Plus tard, le club a ré-ouvert, un administrateur judiciaire a été désigné par la justice et une nouvelle équipe dirigeante a été nommée (seule liste candidate) comprenant le chef des profs (miam le conflit d’intérêt), son frère (népotisme) et un des enfants du grand ponte.
L’administrateur judiciaire nous avait conté des détails croustillants:
- Il s’était rendu à la banque où se trouvaient les comptes du club (pas une banque habituelle du grand public), et celle-ci avait refusé de les lui transmettre, alors qu’il en a l’autorité donnée par la Justice. Des choses à cacher?
- La buvette (et peut-être le resto) du club était déficitaire. Le genre d’affaire qui ne peut QUE faire des profits: on achète des boissons non périssables et des balles chez des grossistes et on les revend avec une marge, et c’est servi par l’employé qui gère aussi l’accueil. Où est parti l’argent?
Avant cette ère, la justice avait découvert que des associations de la région avaient été utilisées par les politiques locaux à leur propre bénéfice (et à mon avis seule une petite minorité avait été démasquées). À mon avis, mon club en était une de ses manifestations.
Le client de supermarché pas net
J’ai aussi assisté à une scène stupéfiante dans un supermarché. Le client devant moi et la caissière semblent être des connaissances et ont une discussion singulière. Elle lui demande si il saurait où un ami à elle peut exposer ses photos. Il lui répond qu’il ne faut pas compter sur les galeristes privés, et que si il veut exposer dans un structure municipale il connaît quelqu’un mais qu’il faudra (je vous épargne la périphrase) qu’il donne un pot de vin!
Vient le moment de payer. Cette homme n’a pas assez de monnaie (et apparemment pas de carte de paiement). Et là je perçois un gros malaise du côté de la la caissière qui recompte en boucle la monnaie qu’il lui a donné et cherche quoi faire. Je crois que cet homme a dû partir sans tout payer (aux frais du magasin, donc des employés, du proprio et des clients comme moi).
Interprétation imaginative: cette homme a une position qui mettait cette dame dans une situation de pression, soumission ou dépendance (par exemple il pourrait travailler dans l’attribution des HLM ou des places en crèche). Aujourd’hui, plutôt que de me taire, j’aurais mis les pieds dans le plat naïvement et dit à cet homme qu’il allait devoir abandonner certains de ses achats, que je craignais que c’est un problème que la caissière ne pouvait régler. Il n’avait pas mon identité et pas de moyen de pression sur moi.