Comme avec un peu tout de nos jours, avec le low-cost, quand ça va bien, ça va, et quand ça va pas bien, on l’a dans l’os.
Il n’y a pas si longtemps, lors d’un vol d’une durée assez modeste (mais qui était beaucoup plus rapide que le train), l’avion n’a pu se poser à cause d’une forte bise et a dû être redirigé vers Turin. Une fois sur place, après avoir poireauté un bon moment dans l’avion, nous sommes débarqué et on nous annonce que le retour se fera en car. Celui-ci arrive après 2h d’attente. Entre-temps, j’ai pu goûter à un sandwich et à une bouteille d’eau « tarif aéroport » (celui qu’on fait aux clients captifs, et qui est étrangement bien plus favorable au vendeur qu’à l’acheteur). Ceux ayant été redirigés (les clients d’Air France) vers Marseille auront eu plus de chance: ils seront revenus en avion (donc à une heure décente).
Nous voila partis donc pour 4h30 de route, dans un confort n’ayant d’égal que celui des avions de cette même compagnie. Arrivée à notre aéroport à 2h du matin (au lieu de 17-18h). Bien sûr, à cette heure là, plus de bus pour rentrer. Personne d’Easyjet pour nous accueillir (quel sens des responsabilités!). Il faut prendre le taxi (ceux de ma ville sont particulièrement chers) et on peut s’asseoir sur un remboursement de celui-ci par Easyjet.
Easyjet, c’est aussi ça, gardez ça en tête.