Jadis, j’avais prévu d’aller au Japon et j’avais essayé de limiter le contrecoup du décalage de 7h avec l’hexagone. J’avais donc pensé à un plan brillant sur le papier: sur les 2 semaines précédant le départ, j’allais me coucher et me lever de plus en plus tôt, en espérant qu’au jour du départ mon décalage horaire serait restreint et donc je serai moyennement en forme au moment de l’arrivée.
Et donc j’ai commencé par me coucher à 21h15, pour me lever à 3h45. Pour au final me coucher à 18h30 et me lever à 1h du matin (soit l’équivalent de 8h au Japon).
Le résultat ne fut pas glorieux:
Le décalage avec le cycle normal du jour s’est révélé assez déprimant. Se lever au cœur de la nuit, passer une bonne partie de sa « matinée » dans le silence nocturne et ne voir les premières lueurs qu’après 6h30 de sa « journée » n’était pas une manière joyeuse de vivre.
Et au final, je me souviens avoir quand même avoir été dans un état second typique du jet-lag au moins les deux premiers jours. Un peu comme les fois précédentes où j’étais allé au Japon en fait 😅
Enfin selon leurs propres dires. En fait je ne me rappelle pas si c’était exceptionnelement bon ou pas. C’était dans le quartier de Dōtonbori à Ōsaka, un soir où il y avait vraiment beaucoup beaucoup de monde (un peu plus tard).
Pour avoir l’interface de Firefox en japonais (à partir de la version 59), on peut bien sûr télécharger la version japonaise. Ou bien on peut installer un «pack de langue». Comme ceci:
Dans la barre d’adresse tapez « about:config » (la page des réglages avancés). Si vous avez une page de mise en garde, cliquez sur le bouton pour accepter les risques.
Recherchez le réglage « intl.locale.requested » et mettez la valeur « ja » (double-cliquez sur la ligne). C’est lui qui définit la langue de l’interface de Firefox. Si elle n’existe pas, faites un clic droit dans la liste et faites « Nouvelle / Chaînes de caractères », tapez « intl.locale.requested » comme nom et « ja » comme valeur.
Redémarrez votre navigateur. Préparez-vous à être un peu perdu.
Entendu de jeudi 3 août dans « C dans l’air » (France 5), un fait curieux par Philippe Dessertine:
« Le Japon a 17 gares, c’est à dire très très peu, et il transporte 50% de plus que le TGV français, c’est incroyable hein! C’est à dire qu’en réalité notre logique TGV est devenue une logique aussi de desserte régionale. ».
Au Japon, il y a au moins 104 gares Shinkansen (en 2013). Peut-être Philippe Dessertine voulait-il dire que les 17 gares japonaises les plus importantes transportaient plus que le TGV? Mais dans ce cas c’est comparer deux choses de nature différente. Le Japon est plus densément peuplé que le territoire français: 2 fois plus petit que la France, avec 2 fois plus d’habitants, et avec beaucoup de zones montagneuses peu peuplées. Pas étonnant que sur certains axes entre mégapoles le train à grande vitesse soit un transport de choix.
Il a sûrement raison en disant que sur des bouts de lignes les trains régionaux sont plus adaptés (plutôt que de faire circuler des TGV vides).
Voila les deux réseaux à grande vitesse (source Wikipédia, lien sur les images):
(lignes à grande vitesse nationales en bleu, en noir les TGV roulant sur des lignes classiques)
Si on achète une Nintendo Switch en France (et sûrement n’importe où), il est possible de la configurer en langue japonaise: il suffit juste d’aller dans les réglages et de redémarrer (mieux vaut sauver sa partie avant), ce qui prend quelques dizaines de secondes.
J’ai donc eu le plaisir de jouer à Zelda en japonais (les rares dialogues audio tout comme le texte), tout en ayant la possibilité de rebasculer en français quand je ne comprends pas ou que je n’ai pas la motivation. Les kanjis des dialogues sont la plupart du temps surtitrés par des furiganas (hiragana donnant la prononciation).
Je suis très déçu que les chroniques télé (Arte, France Info…) et les critiques écrites dévoilent des éléments importants de l’intrigue de ce dessin animé, en particulier des faits se passant dans la dernière partie du film ! Je suis heureux d’être allé le voir en ne sachant rien du film (sauf son réalisateur et son énorme succès au Japon), et j’ai pu pleinement l’apprécier. Donc je peux vous recommander d’aller le voir sans vous poser de question (pour peu qu’il soit diffusé près de chez vous). En japonais sous-titré si possible (question d’ambiance, vu qu’il s’agit d’une histoire se passant au Japon et parlant d’adolescents japonais). (une poignée de détails dévoilant l’intrigue sur cette page)
Il est classé « tout public », mais au Royaume-Uni il est recommandé à partir de 12 ans. Les adultes n’auront pas aucun problème à l’apprécier (ce n’est pas trop simpliste ou enfantin). Les spectateurs de ma séance (en VO en début de soirée) étaient majoritairement des adultes de 20-30 ans, le restant étant des adultes plus âgées et quelques enfants en famille.
Juste un mot sur le thème : il s’agit d’une comédie fantastique. Si vous avec vu « 5 centimètres par seconde » (du même réalisateur, et que je recommande aussi), vous pouvez avoir une idée du type de film (c’est à dire pas « un jeune garçon qui va se battre contre des Méchants grâce à ses super-pouvoirs »).
On comprend mieux certains détails avec des connaissances sur la société japonaise, mais ce n’est pas du tout rédhibitoire. Certains aspects ne peuvent tout simplement pas être traduits du japonais en français (tout comme on ne peut pas par exemple traduire le vouvoiement en anglais), mais les traducteurs ont fait du bon boulot (dans la mesure du possible).
Les dessins sont superbes. Quelle nostalgie de revoir de tels paysages ! (quel(s) type(s) de paysage(s) ? vous le saurez en allant voir le film ! 🙂 ). Les musiques, des Radwimps, sont également sublimes et collent parfaitement à l’histoire.
Pourquoi ne pas avoir tout simplement traduit le titre en français (« Ton nom. ») plutôt que d’avoir gardé le nom anglais (« Your name. ») qui est une traduction directe du nom japonais (« 君の名は。 », « kimi no na ha ») ? Dommage…