Mon pneu de vélo se dégonflait lentement: après 2-3h (au repos), il était à nouveau à plat. Résumé: c’était un minuscule trou causé par une minuscule pointe (apparemment métallique) dans le pneu.
Si je le regonflait (à 4 bars, le max de ma mini-pompe), il semblait être prêt à rouler. Mais pas envie de prendre ce risque: je craignais de perdre trop de pression en cours de route et de perdre le contrôle sur une route bien fréquentée.
Préambule de la recherche: en sortant la chambre à air, ne pas séparer la roue et le pneu, bien garder leurs positions relatives d’origine (=ne pas tourner le pneu sur la roue), et bien noter quelle « face» du pneu correspond à quelle « face » de la chambre à air. Ainsi, quand on aura trouvé le trou sur la chambre, on saura immédiatement où chercher sur le pneu et sur la jante la cause du trou.
Ici, première investigation, premier échec: j’ai sorti la chambre à air, gonflé un peu et cherché un bruit de soufflement (classique). Rien. Jusqu’à présent, cela avait toujours marché pour des percements d’au moins 1mm.
Sur conseil de la bénévole de l’atelier vélo, on a gonflé la chambre pour qu’elle dépasse nettement la taille de la roue et on l’a passée bout par bout dans une cuvette d’eau. Ainsi, on a enfin pu pu voir un léger filet d’air s’échappant. Le trou était quasi-invisible hors de l’eau. Après l’avoir entouré d’un large cercle de la craie, on a pu y mettre une rustine.
Ensuite, place à la recherche sur le pneu (vu que le trou était côté extérieur, ce n’était pas dû à la jante ou à un rayon). Ayant préservé le positionnement initial, on a pu chercher directement dans la bonne zone et effectivement il y avait une légère rugosité. Et dans celle-ci une minuscule pointe probablement métallique, aussi fine qu’un filament de câble de frein. Ne pouvant l’enlever, nous l’avons limée et collé un bout de vieille chambre à air. Espérons que ça tienne!