Voyage à vélo: Alsace, Forêt noire et rives du Rhin

J’avais envie de voir un peu plus de verdure pour mes vacances à vélo, et pour un peu plus d’exotisme (mais toujours à portée de train) je suis parti cette été sur les routes et chemins du monde germanique. Distance: 650 km en 12 jours de vélo (plus 5 jours en ville). L’itinéraire?

  • De Strasbourg à Colmar à vélo
  • puis 5 jours dans la Forêt noire jusqu’au Rhin
  • puis remontée de celui-ci par les chutes du Rhin
  • tour du lac de Constance
  • remontée en train jusqu’à Villingen pour faire encore 2 jours dans le nord de la Forêt noire jusqu’à Pforzheim
  • Puis train pour Stuttgart

Ce que je retiendrai globalement?

  • Les aménagements vélo y sont généralement mieux développés qu’en France (mais nettement moins qu’aux Pays-Bas m’a-t-on dit).
  • Les usagers de la route y sont bien plus respectueux.
  • J’ai bien été servi en paysages verdoyants.
  • Je me suis parfois surestimé physiquement par rapport au dénivelé: mon but est de voyager tranquillement pour profiter du paysage, mais enchaîner les jours de basse-montagne (600-1200 m de dénivelé positif) sous la canicule (pas de chance) était plus éprouvant que prévu.
  • Si la plupart du trajet était bien adapté pour un VTC avec pneus route
    • certaines portions étaient du chemin bien désagréable sans suspensions;
    • une portion entre Todtnau et Feldberg était fermée aux cyclistes, et pour l’éviter j’ai dû emprunter avec mon vélo et mes sacoches 700 m de sentier et de marches (130 m de dénivelé positif).
  • Les auberges de jeunesse ne sont pas données en Allemagne. Compter 40€ la nuit avec petit déjeuner, plus 9€ de dîner (ce que je recommande, quand on n’a plus envie de sortir chercher à manger). Par contre elles sont vraiment très bien entretenues.
  • En Allemagne, on dîne tôt: dans les auberges de jeunesse c’est souvent à partir de 18 h, avec fermeture du service à 19h ! Et parfois fermeture des portes de l’auberge vers 20h !

J’ai réservé tous les logements bien à l’avance (donc j’étais contraint par ce calendrier fixe, pas de place pour un ennui mécanique compliqué).

Le trajet

Jour 1: Strasbourg

On circule bien à vélo à Strasbourg (enfin, comparé au Sud-Est). J’y étais déjà allé, mais j’avais bien de quoi faire pour la journée:

  • Le Musée historique m’a appris bien des choses sur l’histoire singulière de la ville).
  • J’ai visité le Parlement européen et je suis passe devant Arte au retour.
  • J’ai fait le touriste avec une ballade en bateau (conseil: si vous avez un casque avec prise Jack, c’est mieux que celui fourni).

En plus c’est marrant d‘aller se balader en Allemagne (à Kehl) juste en quelques minutes de vélo.

Strasbourg en bord de canal ou de rivière

Jour 2: Strasbourg – Colmar (90 km)

Il y a deux manières principales pour rejoindre Colmar, faisable en une longue journée.

  • La première suit l’itinéraire Eurovélo 15, apparemment une très longue ligne droite parallèle au Rhin. Facile, mais paraît-il un peu monotone.
  • La seconde, plus à l’ouest, par l’Eurovélo 5. Cela passe par les vignobles et les villages. Ça a été mon choix et j’en ai été très content. Comme j’étais en forme, j’ai fait le trajet complet (90 km, 375 m de dénivelé positif). Une alternative aurait été de prendre le train pour Molsheim pour gagner quelques kilomètres. Mais l’itinéraire cyclable le long du canal de la Bruche jusqu’à Wolxheim est très agréable et facile
Une route tranquille entre les vignes

Jour 3: Colmar

J’ai été un peu déçu par Colmar. Un peu car elle est très touristique (et une fois que j’avais vu des canaux à Strasbourg ou à Bruges et Gand, je n’ai pas été époustouflé). Mais aussi parce que c’était un jour de canicule. Par contre, j’ai trouvé le musée Unterlinden et son extension (œuvres allant du XIVe au XXIe siècle) particulièrement intéressants. Compter 4h en prenant son temps.

Jour 4: Colmar – Fribourg en Brisgau (47 km)

Un itinéraire tranquille, à peine vallonné. Le franchissement du Rhin se fait à Breisach am Rhein. La difficulté est presque de choisir son itinéraire: quand on regarde la carte sur OpenStreetMap, que de choix d’itinéraires cyclables! Un équipement bien agréable: les pistes cyclables peintes en rouge aux intersections qui permettent de voir du premier coup d’œil où continue la piste.

Arrivé dans l’après-midi, j’ai profité un peu du centre. On y circule bien à vélo (mieux que par chez moi, mais m’a-t-on dit pas du tout aussi bien qu’aux Pays-Bas), sauf sur ces fichus pavés. Les rues de la vieille ville comportent des rigoles appelées « Bächle » où on peut rafraîchir ses pieds en été.

L’auberge de jeunesse du réseau de la DJH est un peu excentrée (à 3 km du centre), mais dans un cadre calme à proximité d’une rivière.

Jour 5: Fribourg en Brisgau – Todtnauberg, via Schauinsland (33 km, 1200 m+)

(ou 1600 m+ selon Geovelo) La grimpette commence. J‘ai vu deux itinéraires pour Todnauberg:

  • Le premier passe par l’ouest. Il demande de retourner vers Fribourg, puis passe par Günstertal et permet de s’arrêter à Schauinsland, un point de vue remarquable du coin. On me l’a conseillé, ça a été mon choix et j’en ai été très content: la circulation y était assez tranquille, et les vues vers la plaine et les collines verdoyantes très agréables.
  • Le deuxième passe par l’est à Kirchzarten. Et regardant des photos, cela semblait être une route en fond de vallée, donc pas très attrayante.

En arrivant vers Todtnauberg se trouve le pont suspendu piéton Black Forest Line (payant: 12 € pour un adulte). Long de 450 m. Il relie deux vallées et offre une vue agréable. Ceux qui ont le vertige ou craignent un sol instable peuvent passer leur chemin. Une fois de l’autre côté, on peut revenir en faisant une boucle qui descend (environ 80 m) vers la cascade « Todtnauer Wasserfall » puis remonte à la route.

À partir de là, il vous faudra encore monter encore un dénivelé de 200 m (terminant en beauté avec 15-20%). L’auberge n’a proposé le dîner (très bon) qu’un seul des deux jours. Si vous décidez d’aller manger dans le bourg en soirée, pensez à réserver au préalable. Je me suis fait refouler des 2 restos ouverts en me présentant vers 19h. Et n’oubliez pas le dénivelé pour le retour. C’est très agréable de faire une petite marche aux alentours de l’auberge en fin de journée et de se poser sur un banc/fauteuil pour y lire.

À Todtnauberg, j’ai été servi en verdure

Jour 6: Todtnauberg – Belchen – Todtnauberg (46 km, 1150 m+)

Belchen est un autre point de vue fameux du coin, d’où on voit également la plaine à l’ouest (un peu moins bien qu’à Schauinsland) et vers les collines à l’est. On peut s’économiser les derniers 250 m+ en montant (avec son vélo si on veut) avec une télécabine. En haut, à nouveau de belles vues, un resto simple et une bonne petite balade à pied pour monter au sommet. On peut ensuite redescendre à vélo sur une route goudronnée.

Pour la descente, mieux vaut avoir de bons freins (je ne suis pas du tout serein).

À Todtnau (en bas de Todtnauberg), j’ai été content de pouvoir acheter dans un des deux (!) magasins de vélo une chambre à air et un fond de jante de rechange (la déformation de la mienne avait causé des pincements de la chambre dans les trous de rayons).

Jour 7: Todtnauberg – Schluchsee, par Feldberg (34 km, 700 m+… en théorie)

Mais ce fut 40 km et 800 m+.

Le Feldberg est le point culminant de la Forêt-Noire (1493 m). J’y étais déjà allé en randonnée et j’y avais fait une boucle très agréable (que je recommande) et marché jusqu’à Schluchsee.

Ce trajet a été moins agréable que prévu:

  • Une portion de la route Passstraße menant à Feldberg (vers la cascade de Fahler et vers la caserne) était interdite aux cyclistes. Une partie sans trottoir et sans accotement. J’ai donc évité une partie en grimpant un sentier de randonnée, parfois en m’y prenant en 2 fois (le vélo d’abord, puis les sacoches ensuite). Rétrospectivement, je crois que j’aurais dû ignorer l’interdiction sur la première ligne droite de 700 m, ce qui m’aurait permis de rejoindre la déviation par la route. La suite a été une bonne grimpette sur une route forestière goudronnée pour arriver à la Todtnauer Hütte (un resto dans les collines), puis du chemin mi-compacté mi-caillouteux (bien désagréable avec des pneus route).
  • Entre Feldberg et Schuchsee, la première portion de route menant à Bärsental était de la descente en route à 2 voies limitée à 80 km/h. Je n’étais vraiment pas serein avec mes freins à patins pas terribles, même si les allemands conduisent de manière respectueuse. Et finalement, je suis arrivé juste à temps à l’auberge de Schuchsee-Seebrug (qui est un peu un trou perdu). L’autre auberge semble bien mieux placée près du bourg et d’une zone de baignade (mais était complète bien à l’avance). Je n’ai pas pu profiter du lac.
Miam, des spätzle pleines d’énergie à la Todtnauer Hütte

Jour 8: Schluchsee – Laufenburg (53 km, 630 m+)

Dernier jour dans la Forêt noire, arrivée au bord du Rhin. Un trajet par les vallées d’Albtal et de Murgtal. Un itinéraire globalement bien agréable (également avec des collines bien verdoyantes), sauf:

  • Une montée particulièrement dure (quand j’ai quitté l’a vallée d’Albtal pour rejoindre cette de Murgtal) où j’ai poussé les 20 kg de mon vélo chargé;
  • Des descentes bien pentues où je n’ai pas confiance en mes freins;
  • La fin dans la vallée de la Murg (une rivière) qui est du chemin bien désagréable pour des pneus route. Avec un VTT, cela doit être plus plaisant. Si j’ai pu y faire trempette, j’ai regretté de ne pas avoir fini avec la route.

Par ici, pas d’auberge de jeunesse, donc ce fut l’hôtel Alte Post à Laufenburg (agréable, mais 60 € alors qu’un lit en dortoir me va très bien). L’offre de dîner y est très limitée dans le centre pour les végétariens (sauf à aller aux supermarchés un peu plus à l’est). Amusant de traverser le pont sans formalité pour sortir de l’Union Européenne et voir le village suisse du même nom.

Jour 9: Laufenburg – Schaffhausen, les chutes du Rhin (63 km)

Le long du Rhin, en alternant entre Allemagne (rive nord, Eurovélo 15) et la Suisse (rive sud, Eurovélo 6). On peut passer d’une rive à l’autre, mais j’ai privilégié celle qui semblait être la plus proche du fleuve.

Attention aux coûts de téléphonie ! Je croyais que les données Internet étaient incluses pour la Suisse chez mon opérateur (Bouygues), et j’avais mal lu (j’avais pourtant reçu un message m’en informant), seuls les appels et SMS le sont. J’ai donc payé 25€ de hors-forfait, et j’ai acheté une eSim d’une journée (chez Holafly) quand je m’en suis rendu compte le lendemain.

Le clou de l’étape: les chutes du Rhin. Je n’en avais jamais entendu parler alors que c’est un endroit très touristique. Elles sont vraiment impressionnantes. Peut-être pas pour ceux qui sont allés aux chutes de Niagara, mais bien plus que celles de Triberg. Si le petit tour en bateau (15 minutes) allant assez proche des chutes est une attraction sympathique, j’ai préféré nettement la vue juste au sud des chutes (près du château Schoss Laufen); l’accès était ouvert et gratuit ce jour là, mais même si c’est payant je pense que ça vaut vraiment le coup, on est relativement près des chutes. Par contre cela demande de faire un sacré détour (et le trajet le plus court depuis le centre passe par un chemin un peu caillouteux).

Nuit à l’auberge de jeunesse de Schaffhouse. 50€ la nuit (ouch! mais j’étais seul dans mon dortoir). 21€ le dîner (plutôt simple, mais très consistant, et la flemme d’aller chercher à manger après une journée de pédalage).

Jour 10: Schaffhausen – Constance (48 km)

Un trajet tranquille et agréable le long du Rhin, puis le long de la partie ouest du lac de Constance, pour arriver à la ville du même nom (Allemagne).

Malheureusement, j’étais inquiet à cause de drôles de bruits lorsque je pédalais côté droit. Le lendemain, j’ai compris que ce n’était pas une question de serrage, mais que cela pouvait être résolu en mettant du dégrippant au bon endroit vers le pédalier et le boîtier de pédalier (j’en avais déjà mis, mais apparemment pas au bon endroit).

Jour de lessive ! Je n’ai trouvé en tout et pour tout qu’une seule laverie automatique à Constance (il n’y en avait pas depuis Fribourg !): SB Waachsalon, sur Markgrafenstraße. Comptez au minimum trois cycles de séchage (avec 2 cycles, mes sous-vêtements étaient encore un peu humides). L’auberge de jeunesse a également une machine à laver… mais une seule (et si elle est occupée, vous pourriez attendre une heure ou deux que ce soit votre tour). À cause de cette lessive et de mes soucis de vélo, je n’ai pas vraiment pu visiter, mais on doit pouvoir faire des balades en bord de lac agréables.

En parlant de l’auberge de jeunesse: elle est excentrée sur une colline. Mais le plus rude est qu’une bonne partie des chambres se trouvent dans un ancien château d’eau réaménagé… sans ascenseur. J’étais au 8ème. J’ai grimpé des étages comme rarement ce jour-là. Par contre, la vue est agréable, et comme toutes les auberges allemandes où j’ai séjourné l‘état est nickel.

À Constance, on peut compter environ 18 magasins de vélos!!! Et effectivement on s’y déplace facilement par ce moyen.

Jour 11: Constance – Lindau (89 km)

De retour en Suisse pour le début du tour du lac (agréable), puis quelques kilomètres en Autriche avant de retourner en Allemagne à Lindau. Tout l’itinéraire est parfait pour les cyclistes. J’en ai profité pour me baigner sur le trajet.

J’ai logé à l’Insel Hostel sur l’île de Lindau. Pas vraiment « Hostel » (73€ une chambre pour deux, mais pour moi seul). Mais l’île est bien agréable (et bien touristique) pour un après-midi et une soirée.

C’est agréable de se promener le soir sur l’île

Jour 12: Lindau – Überlingen (58 km)

Là-encore, très bien aménagé pour les cyclistes, avec un trajet en lac et vignobles. Auberge nickel (avec vue sur le lac), et petit ballade de soirée à Überlingen centre pour manger une glace et profiter du coucher de soleil. Vraiment une super journée.

Jour 13: Villingen – Baiersbronn (67 km)

Départ à 7h45 de la gare d’Überlingen-Nußdorf pour celle de Villingen (au tier sud de la Forêt noire). Attention, pour transporter son vélo, il faut un billet pour passager, plus un billet à la journée pour le vélo !

La commune de Villingen-Schwennigen est la fusion de celles de Villingen et de Schwennigen séparées de quelques kilomètres. La première a une architecture traditionnelle et donc il est agréable d’y faire un tour.

À partir de là commence la 2ème partie de mon périple dans la Forêt noire, vers le nord. Destination: Baiersbronn, un petit village au nord de la petite ville de Freudenstadt. Pour cette journée, les paysages sont plus des collines aux pentes plus douces, avec un mélange de pâturages, de champs et de forêts. J’ai fait les derniers kilomètres amenant à Freudenstadt par un chemin en forêt, c’était une erreur: avec mes pneus routes c’était vraiment désagréable et pas de quoi profiter du calme de la forêt. La ville n’a pas l’air particulièrement attrayante, je n’y reste pas longtemps.

Baiersbronn est un simple bourg avec quelques restaurants, mais avec des vues sur les collines agréables. L’hôtel Petra est confortable (60€ avec petit déjeuner).

Jour 14: Baiersbronn – Pforzheim (68 km)

Un trajet plutôt facile, qui après une grosse montée, descend principalement le long de la vallée de la rivière Enz. J’ai moins apprécié cette partie. Peut-être en partie parce que le ciel était gris. Ou peut-être que le trajet dans une vallée est plus monotone.

L’arrivée à Pforzheim n’a pas été enthousiasmante: ciel gris, des immeubles sans beaucoup d’âme. Je suis allé à la gare et ait pris le premier train pour Stuttgart.

Jour 15 à 18: Stuttgart

Malheureusement, c’est pour moi une ville aux attraits touristiques limités. Les quelques bâtiments historiques ne méritaient pour moi pas beaucoup plus que les regarder brièvement en passant devant. Les rares lieux qui m’ont marqués sont:

  • La Staatgallerie, composées de l’Alte Staatgallerie (peintures de 1300 à 1900) et la NeueStaatsgalerie (XXe et XXIe) est formidable pour peu qu’on apprécie ce genre de musée. Certaines œuvres ont des descriptions en anglais. Compter 4h pour en faire le tour tranquillement et exhaustivement.
  • Le musée Mercedes. Je ne suis pas du tout fan de voitures, principalement à cause de l’impact environnemental. Mais j’ai trouvé intéressant l’histoire de l’évolution des véhicules qui y est exposée. Il y a aussi dans la ville un musée Porsche (l’autre grand constructeur régional) autant réputé.
  • La ville de Tübingen à 45 min/1 h de Stuttgart en train. Une petite ville universitaire au bord de la rivière Neckar et à l’architecture médiévale. Une courte journée suffit (pour moi).
  • Si vous avez du temps, la vue depuis la tour du parc de Killesberg est agréable. C’est un parc urbain bien entretenu en haut d’une colline, mais pour lequel un touriste ne fera pas le détour. Et si vous avez le vertige et ne supportez pas les structures instables, passez votre chemin.
  • Le Schlossgarten, un parc municipal tout en longueur (2.6 km côté nord-est) et très bien entretenu. Si c’est un parc urbain pour lequel on ne viendrait pas à Stuttgart, si vous êtes à vélo et avez le temps c’est agréable de le traverser.

À Stuttgart, les infrastructures cyclistes étaient décevantes. Si sur certains axes elles sont bien démarquées et pratiques, à d’autres endroits c’est assez pénible de traverser des gros axes en 3 étapes de feu de circulation.

Jour 19: le retour vers la France

Pour le retour, je voulais aller à Paris. Et là les trajets en train avec vélo étaient vraiment tordus:

  • Il y a des ICE et TGV directs vers Paris, mais sans prise en charge de vélo. Ou alors il aurait fallu que je trouve un moyen de démonter d’emballer mon vélo.
  • Un ICE accepte les vélos de Stuttgart à Mannheim, puis après c’est train local/régional.
  • De Strasbourg, si je voulais aller en train à Paris (avec mon vélo), la seule proposition était un TER Fluo (le nom du TER régional) qui est à la fois cher (pas de réduc à l’avance sur les TER) et lent (5 h). Apparemment, depuis il y a des TGV avec vélo.

Donc mon choix a été un ICE jusqu’à Mannheim, puis toute une série de train régionaux jusqu’à Metz (où j’ai passé une demi-journée), puis un TGV pour Paris. 110 € au total.