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Une contre-argumentation étayée sur la partie « nucléaire » de la BD « Le monde sans fin » de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain.
J'ai lu l'article « 1 Américain sur 100 a dû fuir son logement en 2022 en raison du changement climatique » de Florine Morestin et il me semble erroné ou trompeur.
Il est indiqué que 1% des américains ont dû fuir leur logement pour cause de catastrophes naturelles. Or il me semble que le changement climatique ne cause pas celles-ci mais augmente leur fréquence et leur intensité. Donc selon moi, pour pourvoir donner le nombre de personnes déplacées à cause du changement climatique, il aurait fallu soustraire celles qui l'auraient été si le nombre et l'intensité des évènements étaient du niveau pré-industriel moyen.
Cela m'interpelle en tant que personne très concernée par le changement climatique et essayant de convaincre mon entourage. Si les raisonnements exposés par des médias de sensibilisation sont erronés, cela pourrait être utilisé pour décrédibiliser la cause.
Bonpote reproche à la mairie de Paris de ne pas s'adapter aux canicules et inondations (vidéo d'inondation du métro à l'appui), et le chercheur belge l'accuse de démagogie pour élargir son public, pointant sur les plans concrets de divers services locaux travaillant sur l'adaptation. Bonpote l'a bloqué.
Ma conclusion: faire preuve d'encore plus d'esprit critique dans mes lectures.
Entretien éclairant de Paloma Moritz (Blast) avec Julia Faure qui remet en perspective les conséquences environnementales de la production de vêtements, leur consommation, leur cycle de vie… Co-fondatrice de Loom (marque de vêtements durables et éthiques), elle prêche en partie contre son business: la meilleure chose à faire est de faire durer le plus possible les vêtements qu'on possède déjà.
Un article critique sur la transmission de l'entreprise Patagonia de son propriétaire à une fondation (et non pas à « la Terre » comme celui-ci clame): la fondation sera contrôlée par sa famille, l'érigeant en décideuse de ce qui est bon pour sauver le monde. Pour « sauver » la Terre, l'entreprise devra vendre toujours de produits.
On trouve sur leur site notamment des évaluations des banques et sociétés de gestion vis-à-vis de leur politique d'investissement sur les énergies fossiles: charbon et gaz fossile/pétrole. Sur le charbon, des nombreuses sont bien notés. Sur le gaz et le pétrole, seule la Banque Postale (pas la Banque Postale AM!) se détache.
On n'y trouve pas le Crédit Coopératif, peut-être parce que ses produits d'épargnes autres que les livrets sont gérés par le groupe BPCE.